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de et par François Rollin
J’ai adapté les spectacles du génial québécois
Pierre Légaré. J'ai été
très fier de jouer Seul à
l'Européen en octobre 2005. Je le suis encore plus de le
jouer à Paris depuis septembre 2006.
Je
me suis fait de chouettes copains en donnant quelques coups de main
ou de pouce, elle est joliment bigarée ma bande de potes:
Arnaud Tsamère, Magali de Jonckheere
et Frédéric Daverio, Gwen
Aduh…
J’ai
croisé l’étrange Jean-Jacques Vanier.
J’ai co-écrit et mis en scène deux de ses spectacles:
L’envol du Pingouin et A
part ça la vie est belle. On a bien bossé,
et ça s’est su.
Après
Les Contes de Noël et du Nouvel An du Professseur
Rollin, j’ai été mandaté
par France 5 pour répondre aux questions
très sérieuses que se posent les téléspectateurs,
et peut-être vous-mêmes, à propos de la TNT,
puis du Brésil. Les questions étaient tout à
fait plausibles mais les réponses stylisées par le
Professeur Rollin.
J’ai
croisé l’inclassable Patrick Robine
(La danse du Séquoia, Le Naturaliste - Le Voyage en ballon),
l’ineffable Pierre Aucaigne (Changement
de direction), et le virtuose Vincent Roca
(Mots et usage de mots, Sur le fil dérisoire).
Je suis leur co-auteur, leur metteur en scène, et leur ami.
J’ai
écrit le spectacle Colères
avec Joël Dragutin, qui m’a mis en scène. Je suis
fier comme un pou de ce qu’on a fait ensemble. Il m’a
emmené très loin.
Edouard
Baer m’a invité souvent dans des trucs rigolos qu’il
faisait à la télé ou à la radio (La
Grosse Boule, Nonante, Secrets de femmes, Le Grand Plongeoir) puis
on a fait ensemble le Grand Mezze au Théâtre
du Rond-Point. En avril 2004, est sorti le DVD du Grand Mezze.
Je
suis de temps à autre invité au royaume de Kaamelott,
j'aime bien ça.
Avec
mes copains Benoît Delépine et Jean-Marie Gourio, on
a inventé la belle grande formule des Guignols
de Canal, à contre-courant de ce qui se faisait
avant. C’était exaltant.
J’ai
une authentique affection pour quelques comiques très populaires.
J’ai beaucoup travaillé avec Pierre Palmade,
j’ai prêté main forte à Jean-Marie
Bigard. Je récidiverai à l’occasion.
Jean-Michel
Ribes m’a convié à Merci Bernard,
m’a adoubé dans Palace, et
m’a entraîné dans des tas d’autres aventures.
Il a mis en scène mon premier spectacle, Hirondelles
de Saucisson, puis Le professeur Rollin a encore
quelque chose à dire…
J’aime
bien la musique. J’ai été un pilier de Tchouk-Tchouk-Nougâh,
un groupe musical burlesque. Ensuite, j’ai conçu et
mis en scène un spectacle des Désaxés
(quatre saxophones), puis Canard laqué et Sans
tambour ni tambour des Trompettes de Lyon
(cinq trompettes). Maintenant, avec mon ami Jean-Félix Lalanne,
je donne dans la guitare.
Je
me suis lié d'amitié avec l'auteur Gérald
Sibleyras. C'est ainsi que j'ai mis en scène son
remarquable "Béret de la Tortue", et que
j'ai écrit avec lui "Le petit chat jaune",
pour le regretté Darry Cowl.
Je
me suis penché sur le travail du conteur Gérard
Potier. J’ai adoré co-écrire et mettre
en scène son spectacle Quand je serai petit.
Je n’oublie pas ma collaboration avec Chantal Ladesou,
Laurent Violet, Serge Riaboukine,
ou Stéphane Guillon. Chacun m’a apporté
de belles émotions.
J’ai inventé la formule du Championnat
du Monde de récit par équipes en relais.
C’est un objet théâtral inattendu qui a cassé
la baraque ici et là et notamment à l'occasion des
FMR de Rollin à l'Européen.
J’ai
fait un an de chroniques dans les Matinales d’Europe
2. Sur la même station, j’ai fait le zouave
avec mon ami Laurent Baffie. C’était
rigolo.
Quand
les radios libres sont apparues, je me suis agité comme un
fou (Gilda, Mercure, Métropole). J’ai beaucoup appris.
France-Inter
a longtemps été ma maison. J’y ai servi, dans
la joie, Villers, Mermet, et quelques
autres. J’ai chroniqué quotidiennement pendant trois
ans avec Brigitte Vincent, puis deux ans avec Serge
Fournel (Curriculum Vite Fait).
Karl
Zéro m’a souvent appelé à la
rescousse, et m’a ouvert des espaces de liberté dont
j’ai joyeusement profité (Le vrai journal,
le JBN).
J’ai
fait un bout de chemin avec Ardisson, pour lequel j’ai imaginé
Ardimat. C’était une époque.
J’ai
fricoté avec le cinéma, comme comédien ou comme
scénariste. Plein de belles émotions avec Pierre
Jolivet, Frédéric Jardin,
Rémi Waterhouse, Bertrand Blier
ou Danièle Thomson.
J’ai
été un collaborateur zélé du journal
Le Monde pendant plus de 10 ans. Ma mère
était fière de ça. Je peux comprendre.
Je
me suis glissé dans les colonnes de Fluide Glacial
ou de Vu de Gauche. Il faut bien militer un peu.
J’ai
fait les textes de la cérémonie d’ouverture
des Jeux Olympiques d’Albertville. Ma plus belle
audience (2 milliards de téléspectateurs).
J’ai
fait de biens jolis petits bouquins avec Benoît Jacques, avec
Michel Bridenne. C’est chouette, les bouquins.
J’ai
publié chez Glénat un recueil de chroniques, J’ai
réfléchi pour vous et chez Plon Les
Grands Mots du Professeur Rollin.
Chez
Warner, en novembre 2004, L'Intégrale du Professeur
Rollin est sortie en DVD.
La
saison dernière, j'ai été à l’affiche
de Combien tu m’aimes de Bertrand
Blier, et de Fauteuil d’orchestre
de Danièle Thompson.
François
Rollin
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